Une petite aventure qui aurait pu mal tourner.

Après une nuit au mouillage et sous des trombes d'eau, ma femme et moi décidons de partir au village voisin, ma fille restant à bord pour bouquiner.

Au resto, le téléphone portable sonne :

"allo papa, l'ancre chasse, il y a force huit, qu'est-ce que je fais ?"

"étale le maximum de mouillage et épaule au moteur, on arrive !"

Trois kms à pied tout de même plus une progression en annexe scabreuse (elle s'est mis presque à la verticale sous une rafale en haut d'une vague) et nous trouvons notre fille en pyjama sous les trombes d'eau entrain de maintenir le bateau face au vent.

Il restait moins de 100 mètres avant les cailloux après une glissade de plus de trois cent mètres.

Le mouillage fut assez difficile à relever car l'ancre plate s'était profondément enfouie sous la vase compcte puis avait sectionné le sol remontant un gros bloc de vase qui la faisait ressembler plus à un ballon qu'à une ancre !

Nous avons trouvé refuge deriière une petite jetée, juste à côté d'une épave qui nous aurait embété si le vent avait tourné.

Pus de peur que de mal. Heureusement que nous n'avions pas laissé le bateau seul, pourtant la météo ne prévoyait pas plus de 20 noeuds, et il y a eu un bon huit dans l'axe du loch.